jeudi 6 janvier 2011

France : Le e-commerce dans le collimateur du gouvernement

De plus en plus de français font leurs emplettes sur Internet sans jamais mettre le nez dehors ! Ce phénomène s’est vérifié pour les achats de fin d’année, et se vérifiera sans doute pour les soldes d’hiver, d’autant que certains sites affichent déjà des rabais sur les produits mis en vente.



La vente à distance connaît donc un franc succès, ce qui incite le gouvernement à se montrer davantage suspicieux face aux pratiques du commerce électronique. Ainsi, le secrétaire d’Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, vient de commander à l’institut français de la mode ainsi qu’au Centre de recherches pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) un rapport sur les pratiques des sites Internet en matière de vente. La livraison est attendue pour mars 2011.
 
A la recherche des pratiques trompeuses et déloyales
 
Pour Bercy, l’essor du commerce à distance irait de paire avec d’éventuelles pratiques trompeuses et déloyales exercées par le cybercommerçant aux dépens du consommateur.
«Cette forte croissance justifie un renforcement de la vigilance pour vérifier que ce développement ne s'accompagne pas de pratiques trompeuses pour le consommateur et déloyales pour les autres acteurs du commerce», indique un porte parole du gouvernement.
 
Dans cette logique, le secrétaire d’Etat à la Consommation a donc convoqué ce lundi  François Monraisse, président de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, dans ses appartements, pour faire un tour d’horizon concernant la régularité des pratiques de la vente à distance.
 
Le 21 janvier prochain, Frédéric Lefebvre se rendra également au Centre de surveillance du commerce électronique de la répression des fraudes (DGCCRF).
 
Le gouvernement craint notamment qu’un site internet trompe sciemment le consommateur concernant des promotions, pour lesquelles le prix serait en fait le même qu’en magasin. Les cyber-commerçants sembleraient être en effet tentés de prendre toute liberté quant aux prix des produits vendus à distance, eu égard au prix pratiqués en magasins. (Soldes en dehors des périodes, annonces de promotions qui n’en sont pas …)
 
 
Dans le collimateur : les sites de vente à distance basés à l’étranger
 
Demain, un protocole de coopération entre la répression des fraudes  et Commission nationale informatique et libertés (CNIL) sera ratifié afin de veiller à la protection des données personnelles des consommateurs sur les sites marchands, notamment sur les sites étrangers.
 
L’idée consisterait dans la mise en place de moyens de défense devant des sites internet basés à l’étranger exerçant des pratiques déloyales pour vendre leur produits en France.
 
 
Le commerce en ligne est soumis au droit de la consommation
 
Le commerce électronique, aussi appelé vente à distance, est soumis aux règles du Code de la Consommation.
 
Ainsi, le cyber-commerçant est tenu d'afficher sur son site plusieurs informations obligatoires, telles que l'identification du vendeur, un moyen pour contacter le vendeur, les modalités de paiement, l'existence du droit de rétractation et les éventuelles exclusions, la durée minimale d'engagement pour les contrats de service et  indiquer de façon précise le délai de livraison.
 
Le consommateur qui souscrit un contrat à distance est donc particulièrement protégé. Lorsque le contrat comporte une clause de renouvellement automatique annuelle, il doit être informé plus de 15 jours avant le début de la nouvelle période d'abonnement au service. Un délai de 15 jours est prévu pour résilier le contrat. L'avis d'échéance et de reconduction tacite du contrat doit être envoyé par courrier postal, à défaut le consommateur est en droit de résilier à tout moment le service et gratuitement (Loi n°2005-67 du 28 janvier 2005).
 
Par ailleurs, le consommateur dispose d’un droit de rétractation qui se traduit par une  période de réflexion de 7 jours ouvrables à compter de la réception du colis. Pendant ces 7 jours, il  peut retourner le produit sans pénalité et sans justification. Le remboursement intégral doit alors intervenir dans un délai de 30 jours. Le cybermarchand doit restituer la totalité des sommes versées ce qui inclut le prix de l'objet et les frais de livraison.
 
La jurisprudence est venue préciser par ailleurs, que pendant cette période de rétractation, le consommateur a parfaitement le droit de faire usage de la chose commandée à distance, sans que le vendeur soit en droit de lui reprocher.
 
Si vous avez souscrit un contrat de vente à distance et que, pour quelque raison que ce soit, vous souhaitez annuler votre commande, vous pouvez télécharger gratuitement nos modèles de lettres de résiliation spécialement conçues pour ce cas précis.
 
Si vous avez souscrit un contrat de vente à distance et que vous souhaitez exercer votre droit de rétractation, vous pouvez télécharger gratuitement nos modèles de lettres de rétractation spécialement conçues pour ce cas précis.
 
Si enfin vous avez annulé votre commande ou vous êtes rétracté suite à votre achat mais que vous n’avez pas encore reçu le remboursement du prix, vous pouvez télécharger gratuitement nos modèles de lettres de mise en demeure  spécialement conçues pour ce cas précis.

Source : (http://www.documentissime.fr/)

Les réseaux sociaux inquiètent les compagnies d’assurance

Cambriolé dans la nuit de la Saint-Sylvestre, le comédien Michaël Youn a peut-être facilité la tâche aux cambrioleurs suite aux nombreuses informations laissées sur Twitter.







Le 25 décembre, l’humoriste avait en effet posté ce message en plaisantant : « Avis aux cambrioleurs et à Voici : nous allons sortir vers 21 h 30 ». A priori rien de très grave, sauf que Michaël Youn avait, quelques semaines plus tôt, posté une photo prise de la fenêtre de son domicile de Montmartre. De quoi identifier sans problème l’adresse de la star par n’importe quel internaute… y compris les personnes mal intentionnées.

Risque sérieux pour les biens des personnes

C’est justement ce genre d’insouciances qui inquiète de plus en plus les compagnies d’assurance.

À trop en dire sur Twitter, Facebook et les autres réseaux sociaux, la divulgation d’informations personnelles peu en effet porter préjudice.

La compagnie d’assurance britannique Legal & General a étudié le sujet en 2009. Conclusion : 38 % des internautes publient des informations sur leurs vacances à venir. « Associé au fait qu’une proportion alarmante d’utilisateurs sont prêts à devenir virtuellement “amis” avec des gens qu’ils ne connaissent pas vraiment, c’est un risque sérieux pour les biens de ces personnes », expliquait l’assureur.

Pour Michaël Youn l’histoire s’est heureusement bien terminée. Ironie de l’histoire, c’est après avoir lancé un appel aux cambrioleurs sur Twitter que le comédien a pu retrouver son véhicule et ses objets personnels.


Source : (http://actualites.hyperassur.com/)

Don Dali : On tourne autour du même problème !! On doit savoir comment manipuler les réseaux sociaux pour notre bien et non pas pour nous emmerder.

Réseaux sociaux : Zynga se paye le navigateur Flock

Les équipes de Flock ont annoncé qu'elles rejoindront bientôt Zynga. On connaît Zynga pour ses jeux très populaires basés sur la plateforme Facebook (CityVille, FarmVille, Mafia Wars, Texas Hold'em), mais son fondateur, Mark Pincus, est un pionnier du réseau social. Il possède par exemple les droits sur un brevet fondamental pour ces réseaux (le brevet sixdegrees) et a été un des premiers investisseurs dans Facebook.





Zynga est aujourd'hui la société basée sur la plateforme Facebook ayant le plus de succès avec 250 millions d'utilisateurs mensuels actifs, 1.300 employés, 500 millions de dollars de chiffre d'affaires et une valorisation supérieure à la capitalisation boursière d'Electronic Arts. Pour assurer sa croissance, cette société s'est lancée dans une politique d'acquisitions ambitieuse (huit en huit mois).






Basé sur le moteur de Firefox avant de passer plus récemment à WebKit, Flock se veut être un « navigateur social » : il intègre Facebook, Twitter, Flickr, YouTube ou encore LinkedIn. Cinq ans et plusieurs dizaines de millions de dollars de fonds plus tard, Flock n'a trouvé qu'un public limité, une dizaine de millions d'utilisateurs.

On ne sait pas exactement ce que Zynga fera de Flock. Twitter et Google semblaient eux aussi intéressés par cette acquisition qui concernerait les équipes plutôt que le produit. Ni Flock ni Zynga n'ont précisé le montant de cette acquisition. 

Source : (http://www.macgeneration.com/)

Don Dali : Et c'est toujours pour le profit de Facebook, plus de diffusion sans même monter le nom de la marque. Merci Zynga pour le rôle d'un pion. 


1 salarié sur 5 critique son entreprise sur les réseaux sociaux

Un sondage Viavoice révèle que les salariés de l'Hexagone sont nombreux à parler de leur employeur sur les sites communautaires de façon positive ou négative.






On savait déjà que les Français avaient massivement adopté les réseaux sociaux. Mais ils sont également nombreux à parler de leur entreprise de façon positive ou d'un point de vue critique. Selon l'observatoire « Salariés et médias sociaux », réalisé par l'institut de sondage Viavoice pour l'agence de communication Hopscotch,  15% des salariés mentionnent leur société sur les sites communautaires. 

Une proportion qui peut sembler faible mais qui rassemble en fait un grand nombre d'internautes :  ainsi, ces 15% représentent pas moins de 2,5 millions de personnes, rien que dans le secteur privé.  Les hommes sont plus bavards que les femmes au sujet de leur entreprise (18,9% contre 11,9%). Les jeunes salariés s'expriment davantage que leurs aînés (26,4% pour les 18-24 ans contre 5,8% pour les 50-64 ans), et les cadres plus que les ouvriers (21,1% contre 8,4%). Devoir de réserve oblige, l'étude révèle, en outre, que les salariés du public sont plus discrets que ceux du privé (13,3% contre 16,6%).

67% d'avis positifs, 20 % de critiques

Si plus des deux tiers des salariés parlent positivement de leur entreprise, ils sont cependant un sur cinq à  critiquer leur employeur sur des réseaux sociaux. Les plus virulents sont aussi les plus jeunes (32,9% de 25-34 ans). Pourtant, qu'ils soient cadres, employés ou ouvriers, du secteur public ou du secteur privé, les salariés sont à 86% conscients des enjeux et des risques de sanction. Ils sont également convaincus (à 64% ) que ce phénomène tendra à s'amplifier. Si les entreprises ont commencé à prendre conscience des enjeux, elles n'en ont pas encore tiré toutes les conséquences. En effet seulement 12% des salariés ont été sensibilisés par une charte ou un guide des usages des réseaux sociaux. Le secteur public semble en avance sur le privé : 18,7% des employés des administrations déclarent être encadrés par des règles dans ce domaine, contre seulement 8,6% dans le privé.

* L'observatoire « Salariés et Médias sociaux », a été réalisé sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population salariée résidant en France métropolitaine.


Source : (http://www.lemondeinformatique.fr/)

Don Dali : Je pense pas que les conditions de travail en France sont les mêmes pour Facebook ou Twitter

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