vendredi 28 octobre 2011

Facebook et Twitter, nouveaux moyens de pression des internautes

Que ce soit pour défendre une salariée qui risquait d'être licenciée pour une drôle de raison ou le dernier titre d'un groupe bizarre, Facebook et Twitter sont désormais des armes de poids !







La direction de Cora Mondelange a décidé de ne pas poursuivre la procédure engagée à l’encontre d’une salariée du magasin. Nous avons conscience de l’émotion suscitée par les informations parues depuis ce matin. »Depuis ce message diffusé hier soir, mercredi 26 octobre, les internautes crient victoire. Le buzz provoqué par l’annonce du licenciement d’une caissière du magasin Cora de Mondelange, en Moselle, a porté ses fruits : cette employée ne sera finalement pas licenciée.

Les milliers d’anonymes qui l’ont soutenue par l'intermédiaire des réseaux sociaux, notamment sur Twitter et sur la page Facebook des hypermarchés Cora, ont réussi à faire plier la direction de l’entreprise, qui a – à son tour – utilisé Facebook pour annoncer l’annulation de la procédure. Il faut dire qu’en quelques heures, les utilisateurs de Twitter et de Facebook ont sérieusement bousculé Cora, notamment par le biais d’appels au boycott qui se poursuivent encore à l’heure actuelle.

Stupeflip à l’assaut des radios via Facebook

Dans un tout autre registre, bien moins dramatique mais tout aussi révélateur du pouvoir acquis par les réseaux sociaux, le groupe français Stupeflip a également réussi à faire parler de lui par le biais de Facebook. Les fans de ce combo provocateur et déjanté, qui a fait un carton au début des années 2000 avec Je fume pu d’shit, ont depuis quelques jours envahi les murs Facebook de plusieurs grandes radios commerciales, comme Europe 1, NRJ, Fun Radio ou Skyrock. Avec un objectif ambitieux : leur faire diffuser Gaëlle, le nouveau single du groupe. Et ça marche : le mur de NRJ, plutôt ronronnant d’habitude, est rempli de messages des fans de « Stup » qui réclament Gaëlle à corps et à cris.

Une mobilisation si forte que NRJ, beau joueur, a réagi et a diffusé hier soir la chanson sur ses ondes. Stupeflip a également eu droit aux honneurs d’Europe 1, qui a interviewé son leader Julien Barthelemy, alias King-Ju, dans l’émission Des clics et des claques d’hier. Cela n’a pas suffi cependant à calmer les ardeurs des fans, qui se sont désormais donnés pour mission de faire céder Skyrock et Fun Radio. Du « marketing » efficace, qui a l’avantage de ne rien coûter du tout.

Pied de nez

Car pour King-Ju, qui a initié l’opération depuis son propre profil, ce cybersquatting sur Facebook est aussi un pied de nez à une industrie de la musique qui n’a pas été tendre avec son groupe. En procès avec sa maison de disques, BMG, à la suite de l’échec relatif de son deuxième album, Stupeflip a produit son troisième disque Hypnoflip Invasion avec les moyens du bord, en proposant à ses fans de participer au financement de la galette et en organisant une intense campagne de buzz sur YouTube et Facebook. Un retour gagnant : la plupart des concerts du groupe affichent complet. Et dans quelques jours, Stupeflip sera à l’Olympia. En attendant, « l’invasion » de Facebook continue…




Source : 01net.com

E-commerce : les « points relais » en vogue


Quatre réseaux se disputent ce mode de livraison très demandé...





De plus en plus d’internautes choisissent le dépôt de leur colis chez un commerçant de proximité plutôt qu’une livraison à domicile aléatoire. Le « point relais » est entré dans les moeurs de l’e-commerce français. Quatre réseaux sont en concurrence dans l’Hexagone. La Poste apporte une haute densité de 13.600 points de contacts : 10.000 de ses bureaux, agences et relais postaux auxquels il a ajouté 3.600 commerçants recrutés par sa filiale Pickup Services et utilisés par ses opérateurs Coliposte, Chronopost et DPD. « Ce réseau est forcément appelé à croître avec l’augmentation du trafic », indique François Copigneaux, directeur général de Coliposte.

Suivent deux réseaux historiques issus de la VPC. Relais Colis, filiale de Redcats PPR, revendique l’invention du concept, en 1984. Avec 4.000 commerçants, « formés, qualifiés, fidèles, accompagnés dans la durée », souligne Olivier Theulle, son directeur, il affirme détenir 45 % du marché français. Depuis deux ans, il s’est ouvert à une clientèle hors groupe PPR, qui atteint 30 % de ses flux.

L’autre historique est Mondial Relay, de 3 Suisses International, qui affiche 6.100 points de proximité en France. Allié pendant plusieurs années au quatrième acteur, Kiala, il avait tenté un rapprochement avec La Poste-Coliposte, mais l’Autorité de la concurrence a refusé cette union. Dans la foulée, il a rompu avec Kiala. Relais Colis et Mondial Relais, qui font aussi de la distribution à domicile, sont entrés depuis le début de l’année en concurrence plus frontale avec La Poste en proposant des relations « B to C » via leurs relais.

Le quatrième réseau, Kiala, met en avant sa plate-forme technologique, son expérience et sa réactivité comme l’a montré sa rupture récente avec Mondial Relay. Il a vite reconstitué un réseau : reprise de 1.800 des 3.000 buralistes de l’ex-réseau A2pas d’Altadis, appui sur 1.700 marchands de journaux de Presstalis et recrutement en direct. 3.800 points fonctionnement déjà et il en annonce 5.000 pour décembre prochain. Pour son président, Denis Payre, trois facteurs propulsent la croissance des « points relais » : la vive hausse des achats en ligne de particuliers, les nouvelles enseignes qui se tournent vers cette solution (53 nouvelles au 1er semestre chez Kiala) et la densité croissante des réseaux qui incitent les consommateurs à préférer ce mode de livraison.

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