jeudi 4 novembre 2010

Tunisie : La banque Zitouna se lance dans le mobile banking

La banque Zitouna vient d’annoncer le lancement prochain, soit le 7 novembre 2010, de son propre Mobile Banking. Il s’agit d’«Une application embarquée, sur iPhone, BlackBerry et tout appareil supportant la technologie Java et le navigateur androïd ».

 



Cette application de Mobile Banking de la Zitouna permettra l’accès à distance de ses clients à leurs comptes et de consulter les différents services de la banque.

Le Mobile Banking, comme l’Internet Banking, seront d’ailleurs offerts gratuitement par Zitouna à ses clients Tunisair et filiales.

Cette annonce a été faite lors de la signature mardi 2 novembre 2010 de la banque Zitouna  de deux conventions-cadres dont la première avec Tunisair et la seconde avec l'amicale des pilotes tunisiens.

En vertu de ces deux conventions, le personnel de la compagnie aérienne nationale et les adhérents de l'amicale des pilotes, sont désormais considérés des clients privilégiés de la banque avec un accès aux produits et services de la Banque Zitouna à des conditions préférentielles.

Le personnel bénéficiera également des conditions avantageuses qui seront accordées par la Banque Zitouna pour sa gamme de produits financiers : crédits logement « Tamouil menzel », prêts automobile « Tamouil Sayara », et d'autres crédits dédiés à la consommation tels que « Tamouil Tajhizet » (biens d'équipements)...

Source : (http://tunisiait.com/)

Tunisie : Premiers pas de l’m-paiement, premiers balbutiements

Bonne nouvelle pour les banques tunisiennes : après la STB, Attijari Bank, l’ATB et la BIAT, voila leur confrère la banque Zitouna qui joindra bientôt la foule et se lancera dans quelques jours dans le mobile banking. 





Une nouvelle application embarquée qui verra le jour sur iPhone, BlackBerry et tout appareil supportant la technologie Java et le navigateur androïd, et qui permettra l’accès à distance de ses clients à leurs comptes et consulter les différents services de la banque. Un service qui concerne plutôt les clients de la banque que le reste de la communauté.

Il s’agit en fait d’une contribution dans l’effort national au développement du m-paiement. Un service en pleine expansion en Tunisie régit d’une alliance entre banques, opérateurs de télécommunication et éditeurs ou développeurs de logiciels et solutions bancaires sécurisées.

Mais qu’en est-il réellement de l’m-paiement en Tunisie ?

Régler un achat ou gérer ses comptes à distance, adresser un virement depuis son téléphone portable, payer une facture d’électricité, voilà ce que proposent les solutions de M-paiement à distance.

Autorisé officiellement par la Banque Centrale de Tunisie ( BCT), le 5 juillet 2010, le paiement par téléphone mobile est entré en service début juillet 2010, avec une période d’essaie auprès de quelques commerçants. Un essai qu’on n’a pas encore eu des échos sur ses résultats.

Mais et en avant première en matière de paiement électronique, Monétique-Tunisie a lancé en 2008 le « Mobile Payment » pour le paiement des factures téléphoniques ou la recharge des téléphones mobile et ce, en utilisant les cartes bancaires tunisiennes comme support de paiement. Un service dont le client peut dans n’importe quel endroit et à tout moment payer ses factures et recharger sa ligne par un simple clic à travers son téléphone mobile.

Disponible dès aujourd’hui en Tunisie, cette nouvelle solution de paiement dédiée au M-Paiement convient particulièrement aux achats spontanés de produits ou services. La cible est principalement les abonnés actuels et potentiels de la téléphonie mobile, détenteurs d'une carte bancaire.

La téléphonie mobile est devenue ainsi un moyen d'initiation et d'exécution de transactions financières en ligne surtout avec l'explosion du nombre d'abonnés en mobiles.

Ce type de paiement mobile est avantageux pour les clients et les opérateurs. Il permet en effet de réduire les coûts des transactions internationales ou domestiques de personne à personne, d'initier aux services bancaires basiques et créer ainsi de nouvelles habitudes commerciales. De plus, en réduisant l'utilisation du cash, les risques de vols sont limités.

La tendance serait de penser que les modèles dépendent de l'environnement réglementaire et concurrentiel.

Quels barrages aux m-paiements ?

Le pourcentage prélevé par les opérateurs de télécommunication demeure l’inconvénient principal au développement de ce commerce. En effet la facturation est répercutée sur l’abonnement (ou compte prépayé) mobile, une réalité que les opérateurs téléphoniques ne se priveront pas de s’en servir. Ensuite, il s’agit d’une charge supplémentaire à proposer au commerçant à coté du lecteur de code barre et PC.

Les données privées seront peut être menacées et peuvent être consultées par un téléphone tiers. Par ailleurs, les « achats réalisés dans les grandes espaces, seront systématiquement tracés. Si les fournisseurs de services ne sécurisent pas leurs fichiers informatiques, c’est toute une partie de la vie privée des utilisateurs qui sera exposée. »

La charge de la batterie du téléphone portable peut également être un inconvénient vu que dans le cas de batterie faible, les applications qui nécessitent l’interaction de l’utilisateur, comme le paiement ne peuvent plus fonctionner.

Un autre point se rapporte également au changement d’opérateur de télécommunication, où le client aura la possibilité de conserver toutes ses données liées aux paiements, et bien sûr qui engendra des coûts supplémentaires. Une opération qui nécessitera des mécanismes personnalisés plus complexes pour assurer cette conservation des services et pourraient augmenter encore le coût de changement d’opérateur. La même question se pose quant au changement de la banque également.

Le défi pour les opérateurs télécoms et les banques sera ainsi dans la création d'un écosystème stable : un équilibre entre les offres commerciales, la simplicité d'usage, le besoin client et le réseau de partenaires.

M-paiement : une fameuse solution, mais qui nécessite beaucoup plus d'interactions entre les acteurs


Source : (http://www.investir-en-tunisie.net/)

Tunisie : Un Reverse Proxy pour l’ATI

L’agence tunisienne d’Internet (ATI) est pour une généralisation rapide de l’IPv6 en Tunisie. Les chefs d’entreprises sont appelés à inverser leur logique mercantile pour aider la Tunisie à passer à ce nouveau type d’adressage réseau.








«L’ATI a commencé son expérimentation de l’IPv6 depuis 1999. Nous avons mis des serveurs avec ce type d’adressage. Mais ils étaient accessibles uniquement en interne», a déclaré M. Atef Loukil de l’agence tunisienne d’Internet (ATI) lors d’une journée d’étude sur l’IPv6 organisée par la société Internet Society le 28 octobre dernier. Mais il aura fallu attendre quelques années plus tard pour voir fleurir en Tunisie le tout premier site accessible en IPv6, celui de l’ATI (www.ati.tn) en l’occurrence.

Durant cette journée et devant un parterre de spécialistes venus du monde entier, l’agence Tunisienne d’Internet (ATI) a exposé sa propre expérience dans les préparatifs de basculement du réseau tunisien à l’IPv6. Et pour cause : l’ATI est à la tête d’une commission nationale créée en 2009 par décret présidentiel, avec pour but d’achever l’intégration totale de ce protocole avant 2013.

«Notre propre expérience à l’ATI nous a appris qu’il ne faut pas mettre trop de temps entre la planification et l’exécution», fait-il remarquer à propos du délai qu’a mis l’ATI pour passer de l’expérimentation à la pratique. Il conseille ainsi ses confrères d'inciter leurs gouvernements pour qu’il y ait une prise de conscience globale comme l’a fait la Tunisie en créant sa commission nationale IPv6. «Il faut impliquer le gouvernement pour qu’ils y ait un cadre législatif adéquat. Impliquer les institutions publiques et privées fournissant contenus et services, les fournisseurs d’accès Internet ainsi que les opérateurs réseau est un moyen d’accélérer le déploiement de l’IPv6».

Penser différemment, penser inversement

En effet, beaucoup de sociétés s’activant dans le domaine de l’Internet trainent encore les pieds pour passer à l’IPv6. Pourquoi? Parce qu’ils pensent en termes de retour sur investissement. Et pour cause : le déploiement de l’IPv6 dans une société nécessite une période de cohabitation entre les deux types de réseaux et donc un investissement plus ou moins conséquent (en temps et équipement).

«Beaucoup de chefs d’entreprise se demandent combien ça va leur coûter et comment l’amortir. Or la question qu’il faudrait plutôt poser est : “combien je risque de perdre si je ne passe pas à l’IPv6”». Selon le conférencier, graphe à l’appui, le coût d’entretien d’un réseau informatique en IPv4 vaut déjà plus cher que celui bâti sur l’IPv6. 



Ce coût devient exponentiel avec la pénurie des IPv4, la diversification et l’évolution des services basés sur l’informatique. En effet, plus de services implique plus de machines, plus de ressources IP et donc plus de mécanismes de translation complexes. Mais dans le cas d’une migration graduelle à l’IPv6, ces coûts se réduisent considérablement (presque de moitié). Et ce, malgré un sursaut des dépenses allouées à la période de cohabitation des deux réseaux pendant la migration.

Rupture non sans douleur… si elle est mal planifiée

M. Olivier MJ Crepin-Leblond estime, quant à lui, que cette période de cohabitation ne devrait pas durer longtemps. Les bugs et les ralentissements que peuvent engendrer cette phase migratoire, une fois trop prolongée, risquent d’augmenter inutilement les dépenses. Ceci impliquerait un ralentissement du passage au tout IPv6. Ceci dit et vu ses aspects attrayants et sa facilité opérationnelle, la migration totale à l’IPv6 peut se faire rapidement et sans trop de complications.

En clair : la période de cohabitation de l’IPv4 et l’IPv6 sur un réseau informatique (Internet et/ou local) est nécessaire mais ne doit pas s’éterniser. On risque on effet de dépenser inutilement des ressources et des sommes d’argents considérables. 

Or, l’Agence Tunisienne d’Internet a déjà initié cette période de transition. En effet, un réseau Internet en IPv6 est déjà en production (notamment sur le Backbone national). L’ATI a également mis en service des passerelles avec ce type d’adressage. C’est le cas par exemple du DNS ns.ati.tn (2001:4350:1:1::10). 

L’ATI utilise un Reverse Proxy

Mais c’est depuis le 1er octobre dernier que l’ATI a rendu son site www.ati.tn accessible en IPv6. Sur ce fait, M. Loukil a expliqué qu’en réalité, l’ATI utilise un Reverse Proxy pour assurer ce service. 

En d’autres termes, le site de l’ATI est toujours en IPv4 mais si on y fait appel en IPv6, ce reverse Proxy ne fera que traduire la requête de l’IPv6 en IPv4. Un moyen intelligent qui fera office de solution de contournement jusqu’à la généralisation de services web natifs en IPv6. Grâce à ce procédé, on gagne en rapidité de déploiement tout en garantissant la sécurité du réseau. 

Grâce à ce système, une entreprise (une banque par exemple) pourra mettre en place l’IPv6 sur son réseau/service Web sans rien changer dans son infrastructure. Les premiers à en tirer bénéfice sont bien évidemment nos fournisseurs d’accès Internet.

Source : (http://www.tekiano.com/)

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