lundi 4 octobre 2010

Le "E-banking" : La porte vers une banque 100% virtuelle


Le « E-banking » est l’une des principales forces d’une économie qui utilise le « E-commerce » comme moyen d’échange. Le « E-banking » ou la banque en ligne est un établissement financier proposant un ensemble de services bancaires et/ou financiers par voie électronique (internet) : ouverture et clôture des comptes, virements, achat et vente de produits financiers, consultation de comptes, commande de chéquiers, achat et ventes d’actions, etc.



Quels sont alors les enjeux du « E-banking » ? Et comment les banques et les clients peuvent-ils en profiter de ces services en ligne ? 

L’évolution du « E-banking »

C’est un terme qui est adopté généralement par les pays où l’utilisation du commerce électronique est plus développée. Les établissements américains, par exemple,  ont  attendu le décollage d'Internet pour proposer des services en ligne à leurs clients. Ces derniers les ont massivement adoptés : en mars 2001, 25 millions d'Américains avaient recours à des services de banque à distance via Internet. En France, les banques ont dû gérer la migration du minitel vers Internet ; pour les plus avancées d'entre elles, le nouveau média a dépassé le système propriétaire de France Télécom au cours de l'année 2001.

Les principales banques françaises auraient pourtant plus de facilité à migrer vers ce nouveau canal puisqu'elles possèdent une expérience de plus de 15 ans sur un autre vecteur télématique qui est « le Minitel[i] ». Même si elles ne se sont pas précipitées, le mouvement a tendance à s'accélérer (concurrence des courtiers en ligne oblige) et la migration des services bancaires offerts sur Minitel s'est effectuée presque naturellement vers Internet.

N'oublions pas cependant que certaines banques étrangères ont été pionnières en terme de banque par téléphone. Ainsi First Direct, filiale de « HSBC » (Hong-Kong and Shanghai Banking Corporation) a été créée le 1er octobre 1989. Plus tard, des groupes non bancaires ont cherché à développer des services de banque sur Internet.

On peut citer aussi la Banque « AGF » du groupe homonyme ou « Ze Bank » du groupe Bernard Arnault. Pour cette dernière, le concept est néanmoins légèrement différent.
La Banque Directe qui est une filiale « BNP Paribas » lancera son site web transactionnel en 1997. Après sa vente à AXA (http://www.axabanque.fr) en 2002, le nom Banque Directe est définitivement abandonné en avril 2003. La dernière en date est e.creditlyonnais.fr (https://e.creditlyonnais.fr/ave_index) dont la parenté saute aux yeux. Cependant « Axa banque » et « Crédit lyonnais » sont les premières banques 100% virtuels en France. 

Facteurs d’évolution

Depuis l’invention du premier ordinateur et l’apparition de l’internet il y a vingt ans, la société s’oriente de plus en plus vers des technologies plus récentes. L’importance et la nécessité de l’information ont créé la cause pour chercher des politiques et des réformes nécessaires à l’essor et à la régulation des technologies numériques qui évoluent encore. Sur le plan européen, une série de mesures ont été adoptées en faveur de la société de l'information : 
  •  La libéralisation des télécommunications ;
  • La mise en place d'un cadre juridique clair pour le commerce électronique (qui concerne notamment le respect de la vie privée, l'authentification et la sécurité) ;
  • Le soutien accordé à l'industrie et à la R&D.

Ces mesures ont généré un environnement convenable pour la mise en œuvre des « NTIC ». L’utilisation des ordinateurs continue sa montée, même dans les moins développés cette machine est devenue indispensable pour de différents raisons : le traitement, l’enregistrement des données numériques etc…

Le nombre de pc en fonction en million : Etats unis : 223.81, Japon : 69.20, France : 29.41, Inde : 13.03, Mexique : 11.21. Avec l’internet, le nombre des internautes s’élève pour donner un nombre de 1,802 milliard d’internautes en 2009 selon « Internetworldstats ». Cette estimation prouve que l’accès à la l’internet est devenu simple et abordable pour tous les individus. 

L’adaptation d’une banque électronique nécessite deux finalités, la première c’est la recherche des types d’activités effectuées par les internautes, utilisant l’internet ou autre voie électronique. Le recueil des ces informations se fait à travers les sondages en ligne, envoi et réception de courriers électroniques pour toutes les tranches d’âge, dialogue en ligne pour les jeunes, et dans une moindre mesure téléphone via l’Internet.

La deuxième concerne la recherche d’informations sur le web : journaux en ligne, voyages, santé, biens et services divers, etc…

Enfin, le positionnement de la banque en ligne et profil des utilisateurs joue un rôle capital pour s’offrir à une banque en ligne. Il faut prendre en considération les personnes ayant un niveau d’instruction moyen ou élevé l’emploient plus que celles ayant un niveau d’instruction faible. Aussi il faut noter que l’intervalle d’âges est de 24 ans jusqu’à 64 ans, à l’exception bien sûr si on parle d’une population jeune qui ne dispose pas d’un compte bancaire puisqu’ils sont encore en période d’instruction.

Supposons qu’on a réuni ces facteurs ensembles, on peut dire que la banque en ligne est prête à se lancer.  

Atouts et limites du E-banking

Le « E-banking » est relié à deux acteurs principaux qui sont : les banques ou prestataires de services et les clients ou les bénéficiers.

Les clients

Pour les clients, il suffit de dire qu’il n’a pas besoin de se déplacer et qu’il peut gérer ses virements, domiciliations, consultation, ouverture ou clôture de comptes à domicile. C’est beaucoup plus pratique et rapide. En effectuant une opération, il reçoit un avis électronique par « Mail » ou par « SMS ». En France, les clients de certaines banques reçoivent des « Minitels » pour gérer leurs comptes bancaires en toute sécurité.
La seule inquiétude chez un client se manifeste dans le niveau de sécurité offert par les banques. Plusieurs cas où des clients ont vu leur argent disparaitre par « des pirates ».

Les banques

En mettant des services bancaires en ligne, les frais des banques traditionnelles diminuent. C’est simple à expliquer à travers un exemple très simple : Les gens peuvent imprimer leurs extraits de compte en ligne, ça veut dire que c'est le client qui paie le papier et l'encre. En outre, les banques cherchent de plus en plus à diminuer leur nombre d’agences et investir dans des agences plus petites, puisque l’échange moderne des informations nécessite la réduction  de contacts entre le client et l’agent bancaire. 

La disponibilité qu’offre les banques en ligne (24h/24 et 7 jours sur 7), permet de prendre une part du marché et se positionner parmi les banques les plus innovantes. D’ailleurs, elles peuvent être plus agressives sur les tarifs ou encore proposer des super livrets avec des taux d’intérêts supérieurs aux livrets règlementés.     

Mais il y a toujours un problème de sécurité qui ralentisse l’évolution de ce genre de banques. Puisque les attaques des pirates peuvent endommager l’image d’une banque électronique. De plus la technologie est coûteuse, ce n’est pas aussi simple pour des pays en voie de développement de mettre en œuvre un service bancaire en ligne en utilisant les innovations. 
 
E-banking en Tunisie

Le « E-banking » n’est pas aussi fort en Tunisie par rapport à d’autres pays où il est plus développé. Mais l’exemple du Banque Internationale Arabe de Tunisie  « BIAT» est très intéressant. En février 2009, elle lance une version enrichie de son service d’Internet Banking destiné à sa clientèle entreprise. La nouvelle version baptisée « BIATNET Business», offre en plus des fonctionnalités de base telle que la consultation en ligne de comptes (opérations en cours, historique des opérations…) ou la commande de chéquiers, une nouvelle palette de fonctions de banque à distance totalement sécurisées.

Conçu pour faciliter les opérations bancaires de ce segment de clientèle, « BIATNET Business» est un service en ligne entièrement dédié aux entreprises pour leur permettre de gagner du temps et de réduire sensiblement le coût de gestion de l’ensemble de leurs opérations bancaires.

Pour conclure, on peut dire que l’évolution continuelle des NTIC a  encouragé les banques à investir dans le web. Même si les freins et les risques sont toujours présents, malgré cela l’idée d’une banque en ligne est très innovante en contre partie elle nécessite le redoublement des efforts afin de remédier aux risques et faiblesses relevés pour ce canal. D’autre part une question nuancée attendrait la réponse. L’e-banking remplace-t-il la banque traditionnelle ou la complète-t-elle? 


[i] Le Minitel : est une technique de communication télématique développée par le Ministère des Postes et Télécommunications et utilisée en France, essentiellement dans les années 1980 et 1990, avant d'être supplantée par Internet.


Toutefois, en février 2009, selon le Groupe France Telecom, le réseau de Minitel enregistre encore 10 millions de connexions mensuelles sur 4 000 codes de services Vidéotex, dont 1 million sur le 3611 (annuaire électronique). France Telecom fermera le service en septembre 2011, bien que 2 millions de personnes l'utilisent encore en 2010.

Le "E-commerce" doit jouer la carte communautaire

Les internautes apprécient les ventes flash et les achats collectifs, synonymes de bonnes affaires. Pour une meilleure rentabilité, la promotion de ces ventes éphémères doit passer par les médias sociaux. 
Plus que des réductions, c'est sur les ventes flash et les achats collectifs que les e-commerçants doivent miser pour attirer les internautes. Telle est l'une des conclusions de l'étude* menée par l'institut de recherche Interpret. Qui rappelle que ce sont près de 70 % des acheteurs en ligne qui ont réduit leurs dépenses au cours du deuxième trimestre 2010. Mais si ces modes d'achat permettent aux sites de e-commerce d'attirer de nouveaux clients pour un coût modique, cela représente toutefois un coût d'acquisition client et un coût de fonctionnement élevé, ainsi qu'une forte dépendance à la fidélité des consommateurs.

Accroître la visibilité des ventes flash et mesurer le retour sur investissement
Dès lors, l'institut préconise aux détaillants d'augmenter leurs promotions via des circulaires de courrier électronique, de diffusion sur Twitter et Facebook, pour atteindre le consommateur régulièrement. L'avantage des médias sociaux pour ce genre de ventes éphémères étant que "lorsque des personnes trouvent des offres intéressantes et limitées dans le temps, ils apprécient de les partager avec leurs amis online", soulignent les spécialistes. De même, dans le cas d'achat collectif, le fait de devoir atteindre un certain seuil de participation pour déclencher une hausse des réductions "encourage les consommateurs à diffuser l'information en jouant de leurs réseaux".

Attirer une nouvelle clientèle grâce au réseaux sociaux
Cela étant, la majorité des détaillants en ligne, à l'exception de FashionVault et d'eBay, jouent encore sur le hasard d'une visite effectuée par un internaute "en espérant que l'impulsion d'acheter quelque chose avec une forte réduction les encouragera à acheter d'autres articles sur le site", expliquent les consultants. Une attitude passive envers les processus de vente, qui limite leur efficacité, concluent-ils.

Source : (http://www.atelier.fr/)

"E-commerce" : Nouveau tournant, nouvelles opportunités

Faisons, raisonnablement, le pari que les pays africains, le Sénégal en particulier, ne rateront pas, cette fois-ci, le train de l’e-commerce, comme ils ont accusé un retard considérable dans le commerce classique. Les enjeux sont énormes tant les mutations en cours sur le marché mondial mettent progressivement, au cœur des transactions sous toutes leurs formes, les nouvelles opportunités technologiques que sont les réseaux informatiques et de télécommunication. Ce qui est appelé ‘Nouvelles technologies de l’information et de la communication’ ne relève pas d’un luxe pour pays ou personnes nantis. Ce sont des instruments stratégiques pour les entreprises et les particuliers qui désirent être à l’heure du commerce mondial : ils sont, en effet, de puissants leviers dans la création de richesse. 

Selon l’Organisation mondiale du commerce (Omc), l’e-commerce est ‘l’ensemble des activités de production, de publicité, de vente et de distribution de produits effectuées par l’intermédiaire des réseaux de télécommunications’. L’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) y voit ‘toutes formes de transactions commerciales associant des particuliers et les organisations, qui reposent sur le traitement et la transmission de données numérisées, notamment texte, son et image’. 

La révolution, car il s’agit d’une véritable révolution, induite par l’e-commerce est que les opérateurs de tous les pays ont quasiment les mêmes opportunités, les mêmes possibilités d’accès aux nouvelles technologies, donc les mêmes chances d’être activement présents sur le marché mondial. Il y a une trentaine d’années, environ, certains auteurs parlaient du ‘don d’ubiquité’, c’est-à-dire une présence partout et en même temps grâce aux réseaux des mass-média. Ils ne savaient pas que leur assertion était loin du seuil très élevé d’ubiquité réelle que les nouvelles technologies offrent aux particuliers, aux entreprises et autres acteurs en termes : de présence sur le marché mondial par l’image, le son et le texte ; de visibilité ; d’opportunités de vendre plus et mieux ou d’acheter en ouvrant sa propre boutique ou en diffusant son catalogue ; d’interaction ; de circulation des produits et services en temps réel ; de sécurisation des transactions et de réduction des coûts de transaction. 

Le magazine Orbus, dans son édition des mois juillet/août 2010, rappelle opportunément que la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) fait état, dans un de ses rapports en 2006, du fait que ‘les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ont un impact plus important sur les services fournis depuis l’étranger et la consommation à l’étranger que sur les services fournis par l’intermédiaire d’une présence commerciale’. En d’autres termes, l’exportation comme l’importation tirent des réseaux électroniques plus de performance et de compétitivité. 

L’e-commerce est ainsi une nouvelle modalité de diffusion et de distribution de produits dans le monde entier grâce à des technologies auxquelles peuvent accéder les opérateurs de tous les pays et de toutes les tailles. La seule différence entre les acteurs sera ainsi le seuil de créativité. Grandes compagnies comme Pme/Pmi peuvent y accéder avec le seul moyen de… la volonté. Toutes les entreprises, dans tous les secteurs d’activité, surtout l’agriculture et horticulture, la pêche et l’aquaculture, l’artisanat et le textile, ou encore les Tic, peuvent trouver dans l’e-commerce, des outils et des procédés efficaces pour se positionner, fidéliser et élargir leur clientèle, vendre et/ou acheter, bâtir leur notoriété au-delà des frontières nationales, faire des règlements en ligne ou encaisser. 

L’Agence de développement et d'encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme), l'Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), l’Agence pour la promotion et le développement de l'artisanat (Apda), entre autres, et en tant qu’agences de promotion des entreprises, ont fait d’immenses progrès dans leurs interventions. Elles peuvent tirer de l’e-commerce encore plus d’efficacité dans leur mission d’accompagnement des opérateurs sénégalais, en favorisant et facilitant notamment l’accès de ces derniers aux réseaux électroniques. 

Pour l’année 2009, le chiffre d’affaires e-commerce global de l’ouest de l’Europe est estimé à environ 150 milliards de dollars (environ 75 000 milliards de francs Cfa) avec une prévision de 200 milliards de dollars en 2012. Les Etats-Unis ont réalisé 129,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires e-commerce en 2009, le Japon réalise 43,7 milliards de dollars. En Chine, plus 25 milliards de dollars sont réalisés avec des prévisions de croissance de l’ordre de 58 %. 

Ces sont des centaines de millions de personnes dans tous les pays qui achètent, vendent, paient, encaissent de plus en plus par les plateformes e-commerce. Peut-on se permettre de rater de telles opportunités ? 

Kany TRAORE Directrice de E-Commerce Sénégal  
Source : (http://www.walf.sn/)

Trois techniques pour s’armer contre la fraude au commerce mobile

Combiner des outils d'analyse d'e-commerce avec les capacités des téléphones aidera les entreprises à prévenir les fraudes dans ce domaine.

D'ici trois ans, 12,5 % des transactions d'e-commerce s'effectueront à partir de téléphones mobiles, selon Gartner. Or, si les banques et les sites marchands savent prévenir les fraudes commises sur leurs sites à partir de PC fixes grâce à des mécanismes matures, en revanche, ces solutions sont peu ou pas compatibles avec les environnements mobiles.
Nous vous présentons ici trois méthodes pour authentifier les transactions financières électroniques faites depuis un smartphone :

1. L'identification du terminal

Les smartphones sont généralement associés à un individu. Que l’utilisateur se connecte à un service marchand via un navigateur ou une application, il est possible de remonter jusqu'au type de navigateur utilisé, voire, dans les meilleurs des cas, au numéro de série du mobile (Imei). En connaissant à l’avance le type de téléphone détenu par l’utilisateur, l’entreprise pourra corréler les données remontées au moment de la connexion avec celles en sa possession.
Le numéro IMEI d'un téléphone permet d'identifier l'utilisateur mobile

2. La géolocalisation du terminal

Cette technique exploite les données de localisation indépendamment de l’adresse IP donnée par le navigateur. Trois technologies sont disponibles : le GPS, l’adresse MAC ou la triangulation via le réseau de l'opérateur. Dans ce cas, il s’agit par exemple de comparer la localisation du mobile sur lequel une transaction est en cours avec la localisation de l’utilisateur lors de sa précédente opération.
Par exemple, deux opérations effectuées à plusieurs milliers de kilomètres l’une de l’autre à quelques minutes d'intervalle indiquent très probablement une fraude.

 Le Gps : un moyen pour localiser les transaction effectuées à partir d'un mobile


3. L'analyse de la réputation 

Les outils de détection de fraude en ligne adaptent aux environnements mobiles leurs modèles fondés sur des règles de notation ou d'évaluation du risque. Cette méthode évalue le potentiel frauduleux d'une transaction en fonction du type de terminal, du lieu où il est utilisé, voire du comportement pendant l'utilisation de l’application. Mais le développement de nouveaux modèles reste embryonnaire car il existe encore peu de transactions mobiles.
A noter que ces techniques doivent faire l’objet d’accords avec les utilisateurs et la Cnil. Car les données utilisées, essentiellement basées sur la géolocalisation, permettent de pister les individus… et leurs comportements d’achat.

 Les techniques de lutte contre la fraude au m-commerce utilisent des données privées

Source : (http://pro.01net.com/)


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