mercredi 8 septembre 2010

5 conseils pour une transition en douceur vers l'IPv6




Au début de l'année prochaine, le stock d'adresses Internet Protocol version 4 (Ipv4) devrait être épuisé. Les entreprises du monde entier doivent donc d'ores et déjà se préparer à adopter la nouvelle version du protocole IP, l'IPv6. En prévision de cette adoption, Verizon Business, qui gère l'allocation d'adresses Ipv6, donne d'ailleurs cinq conseils aux entreprises :




  • Evaluer l’impact sur l’activité et se poser plusieurs questions : leur réseau est-il voué à s’étendre à d’autres sites qui nécessiteront une adresse IP publique ? Leur entreprise exerce-t-elle des activités en ligne ou héberge-t-elle des contenus ? Les enseignes de commerce électronique et les réseaux sociaux, par exemple, seront parmi les premiers à subir les impacts de la pénurie d’adresses IPv4. Utilisent-elles des applications IPv6 comme Windows Direct Access ? Et quelles conséquences les réseaux sans fil 4G (la norme de 4ème génération basée sur IPv6) auront-ils sur la connectivité des Smartphones et appliances réseau sans fil avec leur infrastructure ?
  • Savoir si le fournisseur d’accès a anticipé le problème. Les entreprises doivent, en effet, savoir à quelle date leur fournisseur d’accès passera à l’IPv6, comment il compte procéder pour permettre les connexions aux sites Internet IPv4 et IPv6 et quelles seront les conséquences pour l’abonné si, par exemple, son activité procède par localisation d’IP géographique ou exige de communiquer en temps réel.
  • Évaluer son infrastructure interne. Ce qui revient à savoir quels équipements sont compatibles IPv6, quels sont ceux qu’il faudra mettre à niveau et quelles méthodes de transport IPv6 seront prises en charge par les différentes portions de l’infrastructure ? L’infrastructure interne supportera-t-elle IPv4 et IPv6 en natif ? L’approche de « double pile », autrement dit l’exécution des deux versions du protocole sur un même dispositif, est-elle envisageable ? Les différentes portions de l’infrastructure supporteront-elles la tunnélisation, le protocole GRE Tunneling par exemple ? Les systèmes de back-office (serveurs et applications) sont-ils compatibles IPv6 ? Et qu’en est-il des fournisseurs et partenaires ?
  • Investir dans la technologie IPv6. Verizon Business recommande aux entreprises de s’informer au maximum sur les problématiques IPv6, de vérifier que leurs équipements réseau et informatiques sont compatibles et d’investir exclusivement dans des matériels et logiciels supportant IPv6. Un produit compatible IPv6 doit porter le sceau d'ICSA Labs. ICSA Labs, une division indépendante de Verizon Business, est l’un des deux seuls laboratoires accrédités par le National Institute of Standards and Technology du Ministère du commerce américain pour tester et certifier la compatibilité IPv6 des produits.
  • Élaborer un plan de migration vers IPv6 des équipements réseau internes et externes. A chaque entreprise de fixer sa date d’adoption d’IPv6 ou de transition, en fonction de ses besoins et du degré de dépendance des applications/équipements réseau envers IPv6. Elles doivent s’assurer que tous les nouveaux réseaux et extensions de réseaux existants supportent IPv6, de même que tous les nouveaux services et configurations réseau des clients. Des plans de migration envisagés qui devront évidemment être testés au préalable.
Source : (http://www.itrmobiles.com)

Les achats sur Internet ne sont pas les moins chers

Malgré la démocratisation des achats en ligne, faire ses courses alimentaires sur le Web revient globalement plus cher que de se rendre dans les magasins.

Ceux qui ne goûtent pas aux joies du supermarché ont sauté sur l’occasion : la plupart des grandes marques offrent désormais la possibilité d’acheter sa tranche de jambon et son pack de lait devant un écran d’ordinateur, à toute heure du jour et de la nuit. 
Plus de files d’attente interminables ni de disputes sur le choix du paquet de gâteaux du goûter. Mais ce confort est loin d’être accessible à tous, en raison de son coût élevé.

« L’alimentaire est certainement l’un des secteurs de l’e-commerce qui est le plus en retard. Il s’adresse à une clientèle aisée, principalement des CSP+ qui vivent en milieu urbain. Les tarifs sont très variables selon les enseignes mais, dans le meilleur des cas, les produits vendus en ligne sont au même prix que ceux des magasins réels », observe Philippe Moati, directeur de recherche au Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Avant d’opter pour Internet, le consommateur devra calculer si ses frais de déplacement sont plus faibles que ceux de la livraison. Dans le cas contraire, les supermarchés virtuels restent un luxe.

La popularité de l’e-commerce

Aucun problème, en revanche, pour les autres catégories de produits : le Web est incontestablement un dénicheur de bons plans, grâce aux moteurs de recherche, aux comparateurs de prix et aux sites de ventes privées. « L’achat malin sur Internet est une tendance de fond insufflée par la baisse du pouvoir d’achat. Les consommateurs sont d’accord pour acheter des produits de marque, mais uniquement au prix le plus bas », souligne Franck Lehuédé, spécialiste de la consommation au Credoc.

Une étude récente du cabinet OC&C confirme la popularité de l’e-commerce : elle révèle qu’Amazon est considéré comme l’enseigne la plus attrayante par les consommateurs de six grands pays. En France, le géant du commerce électronique se place troisième (après Picard et Ikea), Vente-privée 6e, eBay 11e et Cdiscount 19e. Les distributeurs traditionnels comme Leroy Merlin (24e), Carrefour (30e) ou Intermarché (46e) sont largement distancés…

Source : (http://www.francesoir.fr)

L'infrastructure IT : le facteur clé de succès du E-commerce

Le commerce électronique connait depuis plusieurs années une forte croissance, et représente pour de nombreux secteurs d’activités un véritable relai de croissance en cette période de difficulté économique. Selon une des nombreuses études, le volume de transactions réalisées via le canal e-commerce devrait à nouveau connaitre une croissance à deux chiffres sur 2010/ 2011.

Pour arriver à de telles performances, les professionnels de la vente en ligne se livrent une bataille à grands renforts de marketing, de communication, de prix ... cette politique de « faire savoir son savoir- faire » au plus grand nombre et en un minimum de temps n’est pas sans avoir de lourds impacts au sein des Entreprises concernées.  Au delà de cette partie visible de l'iceberg se cachent des problématiques de ressources allouées, humaines, financières, logistiques mais aussi et surtout en terme d’infrastructures réseaux, et architectures complexes des systèmes d’informations qui peuvent impacter lourdement les performances commerciales des sites de e-commerce. 1% de perte de disponibilité d’un site e-commerce représente en moyenne 5% de perte de Chiffre d’affaire. Cette donnée constatée doit être d’autant plus prise en compte que la plupart des spécialistes du e-commerce sont des « Pure player » n’utilisant que ce canal de distribution pour commercialiser leurs produits.

La criticité de cette notion stratégique de « haute disponibilité » se décline à tous les niveaux de l’architecture IT.Le premier point est relatif à l’importance du contenu du site, il doit être lisible, et accessible dans les meilleurs délais. Le web commerce permet de diffuser au plus grand nombre en quasi temps réel une information, en revanche il est soumis à une extrême volatilité de l’internaute, qui peut tout aussi rapidement basculer sur un site concurrent dont le contenu est disponible. Parallèlement, les opérations promotionnelles et marketing génèrent des effets de masse, avec des pics 2 à 3 fois supérieurs au taux de charge généralement constatés.

Dernier point et non des moindres,  la sécurité ; la sécurité et la confidentialité des transactions sont la pierre angulaire de l’e-commerce, elles en sont à l’origine. Les flux  échangés (paiements, données bancaires, personnelles et comportementales...) sont régis par un cadre règlementaire strict et garant des libertés individuelles. Lutter contre toutes formes de corruption ou piratage de ces données est de la responsabilité du site concerné.Maîtriser le e-commerce impose donc le respect strict du  cahier des charges en terme d’architecture réseau et Système d’information.
  • S’assurer de la qualité du Peering national mais aussi régional du fournisseur d’accès internet afin de garantir les meilleurs temps de réponse au client final.
  • Dimensionner les plateformes d’hébergement pour pouvoir absorber  les effets crêtes de fréquentation et garantir une haute disponibilité constante du contenu du site.
  • Faire en sorte de dupliquer les plateformes sur des centres  d’hébergement différents afin de garantir une continuité d’exploitation.
  •  Faire appel à des acteurs maîtrisant  le CDN (Content delivery Network), c'est-à-dire capables de faire du miroring géographique, et d’optimiser sensiblement l’accessibilité du site.

Identifier ou vous êtes et déterminer où vous voulez être
Vous l’aurez compris, l’e-commerce n’est pas qu’une affaire d’opportunités business, c’est aussi et surtout une démarche stratégique qui impacte l’ensemble d’une Entreprise. Chaque brique constitutive d’un site en Front office ou back office doit être analysée et dimensionnée en conséquence au risque de mettre en péril l’Entreprise. Au-delà des opérateurs généralistes qui apportent des solutions génériques, il existe des spécialistes de l’hébergement « professionnel » en régions, maîtrisant pour certains la problématique réseau et Peering . Leur expertise, et leur capacité à conseiller et accompagner les projets en font de véritables partenaires, contrairement aux idées reçues la décentralisation a déjà commencé dans le monde de l’hébergement et elle a ses vertus.

 L'architechture IT plus simplifiée

Kevin POLIZZI
Fondateur de Jaguar Network
Source : (http://www.channelinsider.fr)

Share

Twitter Delicious Facebook Digg Stumbleupon Favorites More