vendredi 15 octobre 2010

Pays en voie de développement : une nouvelle manne pour les prestataires de paiements sur mobile

Ineum Consulting fait le point sur la démocratisation des télécoms dans les pays en voie de développement et sur le levier de croissance qu'elle représente pour le m-paiement.

Les pays en voie de développement (PVD) seront-ils la prochaine cible des prestataires de services de paiements sur mobile ? A en croire la société Ineum Consulting, les PVD représenteraient un potentiel de croissance à ne pas sous-estimer. En effet, considérant que l'accès des populations à des services financiers contribuerait au développement économique de leur pays, le spécialiste du conseil en stratégie et management des systèmes d'information, affirme que la démocratisation des paiements sur mobile pourrait être un moteur d'expansion économique. Le marché mondial des paiements sur mobile est d'ailleurs estimé à 5 milliards de dollars, à l'horizon 2012, par le cabinet McKinsey ( mais à 190 millions de dollars par la société de conseil Gartner).  

L'Afrique en est un exemple probant. La population africaine serait composée de 37,5% de possesseurs de téléphones portables* (58% en Afrique sub-saharienne). Or, selon Ineum Consulting, grâce à la démocratisation des télécoms et de leurs services de paiement et de crédit, les Africains travaillant en ville peuvent désormais transférer de l'argent à leur famille restée dans les milieux ruraux, via un simple SMS. Le retrait aussi est simplifié. de nombreux marchands font office de distributeurs et échangent de l'argent liquide contre l'envoi d'un SMS créditant leur compte. Enfin, les femmes entrepreneurs, ont pu également ouvrir un compte afin de mieux gérer leur épargne, et accéder à des services tels que des emprunts à taux plus faibles que celui proposé par les "money-lenders" dans la rue.

Le développement des services de m-paiement devrait donc continuer de prendre de l'ampleur à une échelle nationale ou régionale, et venir renforcer le taux de pénétration du mobile. En revanche, les transferts d’argent à l’international, particulièrement pratiqués au sein d’une diaspora, ne devraient pas connaître le même succès. Ces derniers étant soumis à des restrictions règlementaires et politiques encore très contraignantes. Risque de fraudes oblige. Mais selon Ineum Consulting, des stratégies de "corridor", permettant de sécuriser un service de transfert d’argent à l’international, commencent à voir le jour.

Source : Union internationale des Télécommunications, en 2009
              (http://www.ecommercemag.fr/)

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