La Commission des finances du Sénat propose d'instaurer une taxe visant les annonceurs investissant dans la publicité en ligne. Les organisations professionnelles montent au créneau.
Nouveau coup dur pour le monde de l'e-commerce, ses marques et sa publicité. Après la mise en place d'une nouvelle politique de diffusion des liens commerciaux AdWords de Google, c'est désormais la publicité en ligne qui est visée. En effet, dans le cadre du projet de loi des finances pour 2011, la Commission des finances du Sénat examine, sur proposition de son rapporteur général, M. Marini, deux amendements visant à établir une taxe sur les annonceurs qui investissent dans la publicité en ligne.
Une annonce qui n'a pas manqué de faire réagir les principales organisations professionnelles du secteur, dont l'Union des annonceurs ( UDA ), la Fédération e-commerce et vente à distance ( Fevad ), ainsi que le Syndicat des régies Internet ( SRI ), mobilisés contre cette proposition. Elles mettent en garde les pouvoirs publics contre les effets pervers d'une telle loi, avec en premier lieu un arbitrage des annonceurs quant à la répartition des investissements publicitaires entre médias traditionnels et sites internet.
Source : http://www.pcinpact.com/ |
Cette taxe aurait aussi pour conséquence de renforcer le marché du “search” (liens sponsorisés), par rapport au “display” qui repose sur l'affichage de publicité sur les sites, portails ou sites de presse, dont les revenus sont particulièrement dépendants de la publicité. Enfin, ce serait prendre le risque de voir certains champions nationaux quitter le sol français où la fiscalité pourrait plomber leurs activités.
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Afin de parvenir à un accord, les organisations professionnelles réclament donc auprès du Parlement et du Gouvernement l'ouverture d'une réflexion collective.
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