E-commerce et commerce traditionnel, complémentaires, opposés ou simplement différents ? Une question qu’on se pose depuis l’apparition du e-commerce au Maroc. Ce mode de vente simple et pratique a réussi en une période assez courte à détrôner le réseau de distribution traditionnel dans différents pays.
Depuis quelques années, le e-commearce fait déjà quelques millions d’adeptes de par le monde, entre le Maroc et les différents autres pays. Si on prend le cas des paiements par carte bancaire au Maroc, et d’après les sites de Maroc Télécommerce, les chiffres sont largement satisfaisants, puisqu’ils ont atteint 85,5 millions de DH au 3ème Trimestre 2010. Une progression de 24% par rapport au 2ème de la même année ce qui induit une augmentation des transactions réalisés de 9000 transactions en 2008 à 200000 transactions en 2010. Des chiffres certes très intéressants pour le e-commerce mais qui influencent dans certains cas le commerce traditionnel. Alors, comment le réseau de commerce traditionnel peut s’adapter rester pour pouvoir rester compétitif face à Internet et aux nouvelles technologies ?
Manque de temps chez les consommateurs, prix imbattables sur les sites, rapidité et facilité d’achat et beaucoup d’autres arguments font que les consommateurs préfèrent de plus en plus se tourner de plus en plus vers l’achat via Internet, et à choisir la vente en ligne. Derrière tout cela, les deux piliers du commerce (e-commerce et le réseau de distribution traditionnel) ont mis en place leurs stratégies de vente.
Suite à cette évolution, tous les secteurs se sont mis en garde vis-à-vis du e-commerce; certains ont même choisi de se lier au e-commerce tels que Maida, Au Derby, Tangérois, Micro Choix,et même quelque services publics s’y sont mis (Maroc Telecom, Lydec, Trésorerie Générale du Royaume,….).
Cette ligature permet au commerce classique d’augmenter sa visibilité, d’améliorer son image de marque et se rapprocher de plus en plus des consommateurs, puisqu’une fois sur le site l’internaute n’a besoin que de quelques clics pour avoir accès à l’ensemble des informations sur la marque, ses produits et bien sûr un accès permanent aux promotions quasi continuelles proposées par ces sites, qui d’autant plus y proposent dans la majorité des cas des prix plus bas que dans leurs boutiques ou magasins réels. Le client pourra donc passer sa commande sur internet et la recevoir chez lui ou passer la récupérer dans le magasin.
Grâce au e-commerce, le commerçant pourra enfin collecter un maximum de donnés sur ses clients pour mieux les connaitre et mieux répondre à leurs besoins. Ceci aidera aussi lors des lancements des campagnes marketing, qui, seront de plus en plus ciblées.
Les professionnels du marché traditionnel peuvent utiliser leur expérience sur le terrain afin de servir les internautes. Tout est donc possible à condition de bien cerner les besoins de sa clientèle et de savoir y répondre par n’importe quel moyen.
Afin d’encourager les e-commerçants marocains, plusieurs aides sont mis à leurs disposition. Donnant l’exemple de Maroc Télécommerce, qui crée, tous les ans lors du salon Med-It à Casablanca, un concours qui voit décerner le prix du meilleur site de e-commerce au Maroc et qui aide les futurs e-commerçants à mieux concevoir l’avenir de leurs sites.
La question qui concerne de plus en plus les internautes, et qui s’impose ses derniers jours comme polémique publique et discussions de cafés, traitée que ce soit dans la presse, ou même devant le parlement : à quand l’application des textes de loi concernant la protection des données et informations personnelles, via les nouveaux outils technologiques, que ce soit le téléphone mobile, ou le réseau Internet) ?
Source : (http://www.emarrakech.info/)