Des problèmes à résoudre
Les transactions électroniques internes ont totalisé 14.190 MD, un volume insignifiant, même s’il a été multiplié par 7 par rapport à 2005, où l’on était à 0,748 MD. Cette évolution est due aux inscriptions universitaires à distance, qui ont été obligatoires pour les 400.000 étudiants depuis la rentrée 2006-2007.
Chacune des entités qui assiste dans le domaine du « E-commerce » met la responsabilité à l’autre. Les banquiers disent que le client n’utilise que rarement sa carte bancaire pour effectuer une transaction en ligne. D’autre part, La «SMT[i] » critique les commerçants parce qu’ils ne demandent pas l’intégration des modules de paiement même si l’opération est aussi simple et parfois gratuite. Une autre difficulté qui s’annonce, les cartes bancaires pour les jeunes à partir de 13 ans, n’ont été lancées en Tunisie que récemment, et la plupart des cartes sont de retrait plutôt que de paiement ce qui engendre une faible bancarisation des jeunes.
Je possède comme tous les étudiants une carte « e-dinar » utilisée pour différentes raisons mais principalement pour l’inscription universitaire à distance. J’ai payé en ligne et tout était bien. Mais en se présentant chez la poste pour recharger ma carte, une situation drôle mais inquiétante m’a rencontré. Après une heure d’attente, j’ai donné ma carte à la personne au guichet, il me pose une question : Qu’est ce que c’est cette carte ? Etonné, j’ai répondu qu’il s’agit d’une carte « e-dinar » et que je voulais la recharger en précisant le montant. Sans avoir une idée, il m’a dit qu’elle est expirée. Une autres personne qui ne connaissait pas très bien le «e-dinar » et l’utilise que rarement peut lui demander de la renouveler et lui fournir une autre plus récente, quoique cette carte est valable.
J’ai insisté sur ma carte et là il demande à sa collègue pour lui dire comment faire. Après la recharge, il m’étonne encore en disant que c’est la première fois qu’il recharge une carte « e-dinar ». En sortant du bureau de la poste je me suis posé une question. Est-ce que les agents qui travaillent chez la poste connaissent-ils vraiment le « E-commerce » ou pas ?
Les incidents ne cessent pas là, puisque nous savons tous que le mois de juillet est le mois des festivals. Donc j’ai décidé de réserver des tickets à travers le site du « Festival de Carthage ». J’ai remplis le formulaire et là je me suis bloqué : en utilisant la carte bancaire de ma sœur, le champ du code confidentiel n’autorise que trois chiffres alors que le code confidentiel de la carte était composé de 4 chiffres !! En essayant de résoudre ce problème, un message en rouge s’affiche et m’interdit de réserver avec mon numéro de « CIN » parce que c’est aussi bloqué.
J’ai laissé tomber la carte et je suis allé chercher un « DAB » pour charger ma carte « e-dinar » mais pas de chance le réseau postal était en panne. C’est là que ma sœur m’a dit que le service électronique était exécrable et elle n’utilisera jamais sa carte pour payer en ligne. Je n’ai pas pu rien répondre malgré que l’E-commerce soit un domaine ambitieux.
« e-dinar » une solution de paiement très peu utilisée malgré son efficacité
Les solutions
A mon avis le problème : c’est qu’on a commencé à adopter le « E-commerce » sans penser à son avenir et ses futurs obstacles. L’internaute Tunisien n’est pas aussi prêt à faire confiance à un module de paiement même en sachant qu’il est sécurisé.
C’est pour cela on doit en premier lieu travailler sur le « E-commande ». C’est simple, vous commandez en ligne une marchandise et quand vous serez livrés vous pouvez payer sur place. Cette solution va créer un environnement de confiance entre les web marchand et les clients et ensuite elle va engendrer le « E-payment » sans aucun doute.
Nous devons en deuxième lieu faire comprendre ce que c’est le «E-commerce ». D’après ce que je vois à la télé, un seul spot qui parle rapidement du « E-payment » sans arriver à passer un message clair sur les différents moyens et solutions de paiement. Les postes aussi devront fournir à leurs employés une formation adéquate pour assister à l’évolution des « NTIC » pour ne pas tomber sur le risque de perdre des opportunités étrangères. Sans oublier que le développeur en Tunisie doit nécessairement connaître le « E-commerce » pour préparer des sites web bien sécurisés qui intègrent facilement les modules de paiement.
Pour conclure, je dois dire que les solutions évoquées sont un point de vue personnel et à débattre. Le fait de critiquer est simplement une proposition afin d’essayer de fournir un meilleur service en ligne en minimisant les obstacles et les défauts qu’on peut rencontrer.
[i] SMT : La Société Monétique-Tunisie (SMT), filiale des Banques Tunisiennes, est spécialisée dans l’activité monétique bancaire en Tunisie. Sa création date de 1989. La société a pour objet de :
· Promouvoir le développement et l’utilisation de la carte de paiement par les nationaux tunisiens ;
· Promouvoir l’acceptation des cartes en Tunisie, en paiement des dépenses effectuées par les touristes, hommes d’affaires, émises par les grands organismes internationaux ;
· Mettre en œuvre l’ensemble des actions qui régissent le fonctionnement des systèmes monétique dans ses diverses composantes : Marketing, maîtrise des technologies, automatisation des procédures bancaires, rapidité des transactions, économies des flux financiers, etc. … ;
· Mettre en œuvre l’ensemble des moyens destinés à traiter ou assurer sur le territoire national les transferts et la maîtrise des technologies nécessaires pour :
. Les rapatriements et transferts électroniques des fonds
. L’acquisition, l’adaptation et la création de logiciel
. La mise à disposition pour les Banques d’un très haut niveau de sécurité par l’utilisation de techniques nouvelles
. La formation aussi bien des cadres bancaires que les usagers tunisiens à la Monétique.
· Promouvoir le développement et l’utilisation de la carte de paiement par les nationaux tunisiens ;
· Promouvoir l’acceptation des cartes en Tunisie, en paiement des dépenses effectuées par les touristes, hommes d’affaires, émises par les grands organismes internationaux ;
· Mettre en œuvre l’ensemble des actions qui régissent le fonctionnement des systèmes monétique dans ses diverses composantes : Marketing, maîtrise des technologies, automatisation des procédures bancaires, rapidité des transactions, économies des flux financiers, etc. … ;
· Mettre en œuvre l’ensemble des moyens destinés à traiter ou assurer sur le territoire national les transferts et la maîtrise des technologies nécessaires pour :
. Les rapatriements et transferts électroniques des fonds
. L’acquisition, l’adaptation et la création de logiciel
. La mise à disposition pour les Banques d’un très haut niveau de sécurité par l’utilisation de techniques nouvelles
. La formation aussi bien des cadres bancaires que les usagers tunisiens à la Monétique.