Malgré la démocratisation des achats en ligne, faire ses courses alimentaires sur le Web revient globalement plus cher que de se rendre dans les magasins.
Ceux qui ne goûtent pas aux joies du supermarché ont sauté sur l’occasion : la plupart des grandes marques offrent désormais la possibilité d’acheter sa tranche de jambon et son pack de lait devant un écran d’ordinateur, à toute heure du jour et de la nuit.
Plus de files d’attente interminables ni de disputes sur le choix du paquet de gâteaux du goûter. Mais ce confort est loin d’être accessible à tous, en raison de son coût élevé.
« L’alimentaire est certainement l’un des secteurs de l’e-commerce qui est le plus en retard. Il s’adresse à une clientèle aisée, principalement des CSP+ qui vivent en milieu urbain. Les tarifs sont très variables selon les enseignes mais, dans le meilleur des cas, les produits vendus en ligne sont au même prix que ceux des magasins réels », observe Philippe Moati, directeur de recherche au Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Avant d’opter pour Internet, le consommateur devra calculer si ses frais de déplacement sont plus faibles que ceux de la livraison. Dans le cas contraire, les supermarchés virtuels restent un luxe.
« L’alimentaire est certainement l’un des secteurs de l’e-commerce qui est le plus en retard. Il s’adresse à une clientèle aisée, principalement des CSP+ qui vivent en milieu urbain. Les tarifs sont très variables selon les enseignes mais, dans le meilleur des cas, les produits vendus en ligne sont au même prix que ceux des magasins réels », observe Philippe Moati, directeur de recherche au Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Avant d’opter pour Internet, le consommateur devra calculer si ses frais de déplacement sont plus faibles que ceux de la livraison. Dans le cas contraire, les supermarchés virtuels restent un luxe.
La popularité de l’e-commerce
Aucun problème, en revanche, pour les autres catégories de produits : le Web est incontestablement un dénicheur de bons plans, grâce aux moteurs de recherche, aux comparateurs de prix et aux sites de ventes privées. « L’achat malin sur Internet est une tendance de fond insufflée par la baisse du pouvoir d’achat. Les consommateurs sont d’accord pour acheter des produits de marque, mais uniquement au prix le plus bas », souligne Franck Lehuédé, spécialiste de la consommation au Credoc.
Une étude récente du cabinet OC&C confirme la popularité de l’e-commerce : elle révèle qu’Amazon est considéré comme l’enseigne la plus attrayante par les consommateurs de six grands pays. En France, le géant du commerce électronique se place troisième (après Picard et Ikea), Vente-privée 6e, eBay 11e et Cdiscount 19e. Les distributeurs traditionnels comme Leroy Merlin (24e), Carrefour (30e) ou Intermarché (46e) sont largement distancés…
Source : (http://www.francesoir.fr)
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