Le 23 octobre 2011, une date dite historique. Pour moi, elle
représente la première injection de mon vote dans les urnes. Cinq mois après, je découvre que
moi et plusieurs tunisiens avons commis une faute, lorsqu’on a mis nos espérances
sur des listes indépendantes non gagnantes d’avance.
Les élections #TnAc…une
opération césarienne qui a fini par la chute des idées des réformistes les
soi-disant indépendants comme par exemple : Le réseau social Dostourna et
surtout les listes des blogueurs … la honte !! Du coup, j’ai compris que
les indépendants n’ont pas de places sur la scène politique.
La politique n’est pas faite pour les idéalistes !
Yassine AYARI, le député imaginaire qui a dit non à la #TnAc |
Quiconque pourra comprendre que la carte indépendante n’est
pas rentable. Malheureusement, les indépendants n’arrivent pas apprendre de
leurs anciennes fautes. Ne jamais entrer dans un faux débat déguisé en piège.
Encore plus pire, on voit des représentants de l’indépendance en Tunisie qui
utilisent Facebook pour le droit de réponse ! Alors que les autres
bénéficient de ce que le pouvoir et la politique offrent.
Désolé, mais vous êtes hors-sujet ! C’est une
observation objective !
L’histoire durant les années, nous a illustré des faits contre
les mots comme : libre ou indépendant. Ils ne figurent pas dans les
dictionnaires personnalisés des politiciens. Etant donné que cette vérité est
devenue une réalité, j’ai essayé d’imaginer une conversation entre un
politicien et un indépendant et voilà ce que ça va donner :
- Dans le cas d’un indépendant gagnant :
Le Politicien : - « Eh toi l’indépendant !!
Combien de sièges avez-vous gagné ? »
L’indépendant : - « Cinq sièges pour nous et
deux pour les autres listes indépendantes »
Le Politicien (étonné) : - « C’est tout ! »
L’indépendant : - « C’est un moment historique
pour nous. » Ajoute-t-il avec fierté !
Le Politicien : - « Ecoute cher indépendant,
nous avons gagné 90 sièges, alors tu devras être avec nous sinon… »
L’indépendant : - « Avec plaisir mon grand cher
khalifa… » En baissant la tête.
- Dans le cas d’un indépendant perdant :
Le Politicien : - « Ehhhh l’indépendant ! Combien de sièges vous
avez gagné ? »
L’indépendant : - « (-2) sièges »
Le Politicien (confiant) : « Alors tais-toi
pauvre con…deviens pas une mouche ».
Réellement, dans les deux cas, les listes indépendantes seront
toujours perdantes. D’après les prestations, elles ne seront pas influentes aux
prochaines élections dans les 18 mois qui viennent… Si Le Khalifa Tunisien va
tenir ses promesses… bien-sûr.
Alors, moi j’ai
choisi de jouer la politique avec ses propres règles pas les miennes...Je suis à
partir de maintenant «*Hezbiste ».
*Hezbiste : Celui qui appartient à un parti politique
et surtout pas un indépendant.